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CD Koechlin

Réelles qualités, bonne mise en place, sensibilité, sobriété de certaines inflexions..

Francis Duroy, violoniste de renommée internationale était présent lundi dans l’impressionnante Grande Chambre de la cour d’Appel de Nancy. Pour un récital exceptionnel… Pas étonnant donc que cette salle ait fait ce soir là le plein d’un public conquis.

Un duo qui frôle la perfection...Vivacité et mélodie

Une pianiste (Carine Zarifian) remarquable et un violoniste (Francis Duroy) qui a pu laisser éclater toute sa virtuosité…

Une sensibilité jusqu’au bout des doigts aussi bien chez le violoniste que chez la pianiste. Un jeu remarquable individuellement, une excellente cohésion de l’ensemble… Un régal. A écouter et à voir.

La sonate pour violon et piano (1916) de Charles Koechlin, jouée, ou plutôt vécue par Francis Duroy et Jean-Marie Cottet, exerçait ainsi un charme ininterrompu, celui-là même du monde des fées et des lutins que l’œuvre se plaît à suggérer. Il est visible que Francis Duroy a rencontré dans la musique de Charles Koechlin un univers où il se sent particulièrement lui-même. Avant l’éclat d’un grand crescendo final, sa sonorité se fait douce et amortie, comme la voix d’un conteur qui emmène les enfants au pays des sortilèges, enfant lui-même. Et la sonate de marcher sans se presser parmi les arbres et les ruisseaux de rêve. ..Pour le violoniste Francis Duroy, directeur artistique de Musicalta, qui a sans relâche tenu le rôle principal lors du riche concert de jeudi, le parcours risquait d’être exténuant. On n’en a en tout cas rien perçu et, jusqu’au bout, on a pu admirer l’aisance du premier soliste et la variété de couleur que requérait le programme.

Un duo complice

Le concert d’hier à Kerdevot était une grande première. Le violoniste Francis Duroy et le violoncelliste Henri Demarquette ne s’étaient jamais rencontrés. L’initiative les a visiblement ravis.

L’intimité de l’église gothique Notre-Dame de Kerdévot à Ergué-Gabéric, malgré les contraintes d’une acoustique trop réverbérée, convient à l’exécution de deux œuvres rares pour violon et violoncelle (le Duo de Zoltan Kodály et la Sonate de Maurice Ravel) par les archets de Francis Duroy et d’Henri Demarquette. Interprétation engagée et rhapsodique à souhait pour la pièce du Hongrois, enflammée et rigoureuse pour celle de l’auteur du Boléro ; un exercice de style un peu austère mais parfaitement assumé par des solistes de haut vol. Ces instants rares de musique sont partagés par un public attentif, presque frustré par une heure de musique si aboutie qu’une Fantaisie de Lassus et la reprise en bis du Très vif médian de la Sonate de Ravel achève de le rassasier. 

Michel le Naour

 

CD Koechlin

A l’image de la Sonate pour violon et piano enregistrée ici, l’écriture de Charles Koechlin est précise et débarrassée de toute emphase. Le raffinement et l’équilibre du finale sont un hommage à peine dissimulé à Gabriel Fauré à qui cette sonate est dédiée. L’atmosphère sombre et pesante du Quintette évoque la nuit transfigurée de Schoenberg, riens de moins.

Piano Magazine

Les musiciens adoptent le ton juste, restituant avec pertinence les accents fantastiques et féeriques de la Sonate pour violon et piano, formulant avec raffinement les murmures et les cris atonaux du Quintette. Une prestation qui rend justice au génie et à l’éclectisme de Koechlin.
Dans la sonate en La Majeur opus 13 de Faure l’archet de Francis Duroy et son grand sens des couleurs faisaient merveille et rendaient parfaitement cette œuvre d’une grande plénitude .

Musicos Tonos - Grèce

Dans la sonate pour violon et piano opus 64 de Charles Koechlin, Francis Duroy et Thierry Rosbach interprètent avec soin et sensibilité  la polyphonie et les larges mélodies…dans la première partie, ils créent un conte de fée séduisant dans une ambiance où les sons sont contrastés avec pertinence.

“Un public recueilli pour un duo exceptionnel”

Les sons de deux instruments à cordes ont empli les oreilles des spectateurs des Semaines musicales, ce jeudi à Ergué-Gabéric.
Henri Demarquette au violoncelle et Francis Duroy au violon avaient choisi un programme peu commun, ce qui explique peut-être un public un peu réduit, mais de grande qualité.


La sonate du compositeur hongrois Zoltan Kodaly  invite au voyage et à l’introspection. L’attaque au violoncelle dans le premier mouvement donne à cet instrument toute sa puissance, accompagnée par la pureté du violon. Tout le long du concert, le silence exceptionnel et la qualité d’écoute de l’auditoire ne se sont pas relâchés.


Dans la sonate de Ravel, qui suivait cette incursion dans l’Est de l’Europe, on retrouve le talent des deux artistes, offrant un thème sinueux dans le premier mouvement, des pizzicati et des dialogues, des octaves et des unissons parfaits dans le reste de l’oeuvre. 

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Le courrier français Touraine

Emotion visible dans l’église…, l’assistance se laissait porter par l’interprétation fine et nuancée des Quatres saisons… cette œuvre que chacun connaît ou croit connaître prenait une ampleur nouvelle sous l’archet inspiré de Francis Duroy

Remiremont Vallées

Si les deux artistes réussirent à traduire remarquablement les sentiments intimes qui habitaient les compositeurs joués ce soir, il n’en demeurait pas moins que c’était bien la passion qui menait la danse. Sonatensatz de Brahms, sonate en la mineur de Schumann, sonate en ré mineur de Saint-Saëns, danse espagnole de Granados, Cantabile de Paganini … électrisèrent un public qui ne savait s’il devait s’en tenir aux notes où si leurs yeux devaient être mis à contribution pour s’imprégner de la musique des maîtres.

Car Francis Duroy ne faisait plus qu’un avec son instrument, peut-être même que c’était le violon lui même et son archet virevoltant, devenu incontrôlable semblait-il, qui imposait à l’artiste ce jeu passionné, voire endiablé. 

Pédagogue et ruisselant, Francis Duroy profitait d’une « accalmie » pour conter mille et une anecdotes relatives à l’œuvre qu’il s’apprêtait à interpréter et tout en humour pour la plus grande joie d’un public conquis qui apprécia la simplicité et le talent des deux grands artistes, habitués des grandes scènes internationales.

De Kreisler à Sarasate, de rappel en rappel, il fallut bien conclure et c’est sous une salve nourrie d’applaudissements qu’il fallut stopper, que prit fin cette soirée placée sous le signe de la virtuosité, autour d’un verre de l’amitié partagé et bienfaisant.

CD Koechlin

Les musiciens de ce disque (Jean-Pierre Sabouret et Francis Duroy violons – Stéphane Marcel, alto Philippe Bary, violoncelle – Thierry Rosbach, piano) apportent aux deux œuvres un indéniable savoir faire et une réelle sensibilité musicale.

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atravesdelacultura - Espagne

Le magnifique concerto de violon de Mendelssohn est un chef-d’œuvre…

Le soliste Francis Duroy impressionnant. Le son pur et retentissant.

A l’élégance du propos répondait celle de l’interprétation : fonctionnant en véritable quatuor, Jean- Pierre Sabouret, Francis Duroy, Stéphane Marcel et Philippe Bary en ont exposé avec un art consommé les incertitudes, les tensions, les fièvres, souvent rappelés à l’ordre par l’impérieux piano de Thierry Rosbach. Dense et habitée, une très belle lecture que ces mêmes interprètes s’apprêtent d’ailleurs à enregistrer sous peu? Peu de programmateurs de concerts se sont souciés, cette année du 50ème anniversaire de la disparition de Charles Koechlin, musicien prolixe et raffiné, mais au défaut rédhibitoire encore de nos jours, d’avoir été un artiste éperdument libre, et donc inclassable. L’oeuvre immense de Koechlin n’est pas sans rappeler les qualités de ce festival atypique : qualité, originalité, convivialité de bon aloi?
Mendelssohn et Vérin. (…) L’oeuvre de Nicolas Vérin, Chassé-croisé III, pour deux violons – Francis Duroy et Nathalie Geoffray – fut en revanche une très grande réussite en matière d’investissement musical et d’équilibre sonore. Pas une chute de tension dans cette oeuvre étrange hantée par les glissandos, un chassé-croisé qui prend parfois des allures de course-poursuite et dont l’énergie rythmique ne faiblit jamais.